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Quand la misère profite aux géants pharmaceutiques

par Redaction

Le fait que les géants pharmaceutiques profitent de la misère des gens pour effectuer des essais cliniques n’est plus un secret, et l’exemple de l’INDE est plus que probant quand leurs agissements sont à l’opposé des bonnes pratiques cliniques occidentales.

Législation actuelle

De nos jours, avant toute mise sur le marché d’un médicament, il faut effectuer des essais cliniques afin de touver un remède aux maladies encore incurables.

Cela doit être effectué selon des BPC (Bonnes Pratiques Cliniques) avec notamment une information claire établie uniquement par un médecin au patient souhaitant participer à un essai de recherche clinique dans le monde. Aussi un consentement libre et eclairé devra être rédigé, expliqué et surtout signé par le/la patient(e).

Faits

Mais, en Occident, cela revient de plus en plus cher, long de part les exigences éthiques et réglementaires, ce qui explique le nombre décroissant des essais cliniques en France.

C’est ainsi que les grands laboratoires européens et américains pour maintenir leur chiffre d’affaire et avancer en terme de recherche et développement passent par des sous-traitants qui n’ont pas à coeur de faire appliquer les BPC. Ainsi s’est développé ces dernières années un vrai marché en pleine explosion dans tous les sens du terme en INDE : des centaines de milliers de personnes se retrouvent obligées de participer pour une misère (5000 roupies soit  70€ dérisoires face à une indemnisation minimum en France de 150€) à ces essais sans toujours être correctement informés ni pendant ni surtout après c’est-à-dire lors d’apparition d’effets secondaires graves pouvant aller jusqu’au décès !

Premiers changements

Des victimes « cobayes » sont dorénavant comptabilisées officiellement par l’Etat indien (entre 2008 à nos jours, plus de 2061 décès suspects !). Ainsi les premières plaintes viennent d’être déposées par les familles des victimes Indiennes.

Il faut que les Agences Internationales et Européennes fassent davantage d’inspections PENDANT ces essais et non plus qu’à posteriori comme c’était le cas par  l’ANSM (L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé, anciennement AFFSAPS) qui contrôle le déroulement de tous les essais cliniques français). Il est clair et très visible que tous les représentants de l’ANSM interviewés lors du reportage diffusé ce jeudi 21 mars dans Envoyé spécial sur France 2 semblaient tellement dépourvus de toute crédibilité…

Les géants pharmaceutiques qui ont profité de la misère du peuple indien ne pourront plus à l’avenir agir comme bon leur semble en Inde comme dans les autres Pays en Voie de Développement.

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