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Condamné à mort, un des fils de Kadhafi finalement libre

par Redaction
Condamné à mort, un des fils de Kadhafi finalement libre

Reçu par France24, l’avocat de Seif-al-Islam, Karim Khan a annoncé que son client était bien libre. Initialement condamné à la peine de mort pour les révoltes sanglantes de 2011 en Libye, il a bénéficié d’une loi d’amnistie générale jugée par le gouvernement internationalement reconnu…

Le pouvoir de Tripoli encore trop fragile…

Cela fait presque cinq ans que le second fils de Mouamar Kadhafi est emprisonné en Libye, le voilà désormais libre…  Alors que plusieurs tribunaux plaidaient la peine de mort ou la prison à perpétuité, le gouvernement de l’est a finalement décidé de lui accorder l’amnistie. Et pourtant, en juillet 2015, le tribunal de Tripoli l’avait condamné à mort pour l’affaire des répressions violentes de 2011, ses hommes et lui avaient massacré une majeur partie des manifestants libyens. Actuellement, un problème majeur subsiste, la Libye est pilotée par deux gouvernements, celui de Tripoli, dont le tribunal avait opté pour l’exécution de Seif-al-Islam, et celui de l’est, de Tabrouk, reconnu par la communauté internationale. Malgré un accord sur une union nationale en mars dernier, les deux partis ne parviennent toujours pas à collaborer convenablement, les deux groupes ne partagent d’ailleurs pas le même système judiciaire. Contrairement au gouvernement de Tripoli, le gouvernement de Tabrouk a lui voté l’amnistie pour Seif-al-Islam, ce dernier a été capturé par une milice ne reconnaissant pas l’autorité de Tripoli, elle s’est donc tournée vers le gouvernement jugé légitime. En dehors de la concurrence au sein du pouvoir, la décision d’amnistier Seif-al-Islam détient une véritable valeur juridique, le gouvernement de Tabrouk est le seul à être reconnu par la communauté internationale, la peine de mort jugée au préalable par le tribunal de Tripoli n’a donc aucune valeur auprès des Nations Unies.

Malgré la décision rendue, la Cour Pénal Internationale avait auparavant émis un mandat d’arrêt, elle jugeait qu’aucun tribunal libyen n’était compétent pour se charger du dossier, la situation semble pourtant avoir évolué avec le gouvernement reconnu. L’avocat de Seif-al-Islam a d’ailleurs exprimé son souhait de plaider pour la fin des poursuites auprès de la CPI, son client se trouverait dans un lieu sécurisé à l’est du pays et aurait quitté la prison de Zintan…

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