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Maroc : le Dr Chalard voit la révolution d’ici 2020

par Redaction

Suite à l’interview accordée par Laurent Chalard à la chaîne iTELE, ce docteur en géographie à l’Université de la Sorbonne et membre de l’European Centre for International Affairs (ECIA), leur rapporte une thèse qu’il a développé en étudiant la démographie des pays touchés par la révolution du printemps arabe en 2011. D’après son étude, il tient à démontrer qu’il existe un lien direct entre la démographie et le déclenchement de ces soulèvements.

Spéculation sur les révolutions par les statistiques

Après avoir analysé la démographie du Maroc et plus précisément en observant que le taux de natalité aurait atteint un pic considérable entre 1992 et 1995, il conclut que le Royaume devrait se préparer à une éventuelle révolution entre 2017 et 2020. Pour justifier ses propos, le Dr Laurent Chalard explique entre autres que si les révoltions ont eu lieu, tant en Egypte qu’en Tunisie  en 2011, tiendrait au fait que leurs pics en terme de natalité auraient été atteints entre 1984 et 1987 pour la Tunisie et entre 1985 et 1988 concernant l’Egypte. D’après ses conclusions, il s’est passé en moyenne une période de 25 ans entre les taux les plus élevés et les révolutions dans ces pays. Selon ces observations et en nuançant son propos, il ajoute que deux autres facteurs doivent être réunis pour prédire d’une révolution ou non, à savoir, un régime autoritaire et une économie pauvre.
Dans son analyse publiée sur le site Média Orient XXI, il laisse entendre que le Maroc est le prochain pays sur la liste.

Avec Mohammed VI, qui a succédé à son père en 1999, le régime est devenu un peu plus souple, mais demeure une dictature. La bureaucratie est inefficace, la corruption est partout, et son économie est la moins performante du Maghreb.

Une analyse qui se fait l’avocat du diable

A en croire le Dr Laurent Chalard, les pays touchés par ses révolutions sont le résultat d’un état politique et social interne au pays. Ce serait, sans conteste, oublier ou occulter les véritables enjeux de ces révoltions et le rôle joué par des acteurs qui restent bien dans l’ombre mais restent totalement externe au pays. Omettre de telles données, d’une importance capitale, reviendrait tout simplement à réécrire l’Histoire laissant les véritables coupables profiter des tensions pour déplacer leurs pions sur l’échiquier.

 

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1 commentaire

Salima 31 août 2015 - 15 h 05 min

IL oublie de dire que le successeur au pouvoir sera pire que le précédent et que les 2/3 de la population se fera bombarder. Il y aura aussi un déplacement de la population vers les pays voisins et d’Europe. Une économie quasi inexistante, un pays totalement détruit et en ruine.

Pour reprendre l’idée de la conclusion de l’article, ce n’est pas la population qui entamera la révolution de son gré mais un ou plusieurs individus prêt à déstabiliser le pays.

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