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Japon : premières tensions face à l’islam

par Redaction
Hassan "cheikh" Nakata

Ces dernières semaines, le Japon se retrouve peu à peu confronté à d’inhabituelles situations qui font pourtant partie du quotidien à l’ouest du continent asiatique. Parmi celles-ci, l’actualité autour de « l’État Islamique » et la recrudescence de personnes souhaitant s’engager dans la lutte armée en Syrie.

Un islam de contradiction

Bien que l’islam soit présent dans tous les pays de ce monde, on ne peut considérer que le Japon soit un pays avec une forte empreinte musulmane. En effet, au-delà des quelques milliers d’immigrés d’origine musulmane, le pays ne compte qu’environ dix-mille musulmans d’origine japonaise, ce qui est très faible pour un pays de près de 130 millions d’habitants. Historiquement, les premiers intérêts du Japon pour l’islam ont commencé au 19ème siècle avec l’étude de l’emprise des Français et des Britanniques sur l’Égypte. Suite à cela, avec l’extension de l’influence britannique sur l’Asie, s’est développée une sorte de compassion pour les musulmans mêlée à un sentiment d’opposition à la Grande-Bretagne. De ces deux sentiments est née une vague de conversions à l’islam, symbole de lutte contre l’envahisseur occidental. Toutes proportions gardées, ce phénomène n’a concerné qu’une infime partie de la société japonaise.

Le Japon face au jihad

Un chiffre surprenant illustre l’évolution de la perception de l’islam dans le pays : on estime qu’environ une quarantaine de combattants étrangers en Syrie seraient d’origine japonaise. Ce chiffre faible dans l’absolu est en réalité élevé au vu de la place de l’islam au Japon. Un homme symbolise ce phénomène : Hassan « cheikh » Nakata. Soupçonné d’être à la tête d’un réseau de recrutement, ce japonnais converti à l’islam dans les années 1980 a étudié la religion en Égypte et est actuellement professeur d’islamologie à l’université de Kyôto. Il porte la barbe et les habits traditionnels musulmans, pose en photo avec des armes et milite pour la mise en place de Califats dans l’Asie du sud-est. On le suspecte de recruter puis former des combattants qui iront ensuite se battre en Syrie.

Le Japon n’est pas habitué à gérer ce type de situation et ne souhaite pas que les tensions liées à l’État Islamique apparaissent sur son territoire et ça se comprend.

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1 commentaire

juba 30 mai 2015 - 6 h 27 min

Vs voullez un islam de soumis a votre service démocratie lol NS somme un milliard est demi de musulmans est NS voullons un khalifat est c pas négociable av les criminelle judeo chrétiens qd un juive de l’Europe va en Palestine pr tuer est massacrer des musulmans a le droit mais un musulmans na pas. Le droit d’aider ces frères stop ça suffit arrêter d’agresser les musulmans par TT des le monde Birmanie Afrique central Palestine Irak Afghanistan

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