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Égypte : Le massacre continue !

par Redaction

Au Caire, les rues ne désemplissent pas, vingt personnes tuées dans des affrontements entre les opposants au pouvoir militaire et des assaillants. Les tensions politiques reprennent de plus belles !
La tension politique a fortement grimpé en Égypte, en effet, des affrontements entre des opposants au pouvoir militaire actuel en Égypte et des assaillants ont fait une vingtaine de mort ce mercredi au Caire dans le quartier de ‘Abassiya et ont mené à la suspension de la campagne électorale de plusieurs candidats.
Des protestations contre le pouvoir en place
Les protestataires campaient devant le ministère de la Défense pour réclamer le départ des militaires au pouvoir. Parmi eux, on retrouvait notamment les partisans du leader Hazem Abou Isma’il, qui fait parti des 10 candidats à l ‘élection présidentielle sur les 23 candidats au total, qui ont été exclus par la commission électorale, avec comme principale raison, le fait que sa mère ai obtenu la nationalité américaine, ce qui va à l’encontre de la loi électorale. Les partisans du leader Abou Isma’il avancent, eux, des théories du complot contre leur favori.
 
Un « massacre » !
Ces protestataires se sont vu attaqués par des assaillants. Par la suite, les deux camps se sont lancés des pierres et des cocktails Molotov durant plusieurs heures, des gens se sont fait massacrer à coup de barre de fer. Des scènes de lynchage en pleine rue du Caire. L’opposant Mohamed El-Baradei, a dénoncé sur Twitter un « massacre ». Il a jouté [quote]«Le Conseil suprême des forces armées et le gouvernement sont incapables de protéger les civils ou sont de mèche avec les voyous. L’Egypte va à vau-l’eau »[/quote]
L’armée « prête à quitter » le pouvoir
Suite à ces affrontements de mercredi, plusieurs campagnes électorales ont dû être suspendu. Le Parti de la Justice et de la Liberté (PLJ), qui est issu des Frères musulmans, a annoncé que suite à ces « évènements sanglants », il boycotterai une réunion prévue avec le Maréchal Hussein Tantaoui, chef d’Etat de fait de l’Egypte. Quand à lui, ‘Amr Moussa, l’un des favoris à la présidentielle, candidat et ex-chef de la Ligue arabe, estime que les fortes violences de ce mercredi étaient :  [quote]«la preuve de la nécessité de mettre fin à la période de transition».[/quote]
L’armée au pourvoir depuis la chute de Hosni Moubarak en 2011, a dit être « prête à quitter » le pouvoir dès le 24 mai, après le premier tour, sans même attendre la date de son départ initialement évoqué, fin juin.
 
Ces violences survenant lors de manifestations, sont souvent attribuées à des hommes de main en civil, accusés d’agir sur commande.
 
 

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