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Dépakine : le scandale ressurgit autour de ce médicament à risque

par Redaction
DEPAKINE : Le scandale ressurgit autour de ce médicament à risque

Dépakine : ce médicament anti-épileptique est de nouveau au centre de toutes les interrogations sur le plan sanitaire…comment de nombreuses femmes enceintes ont pu ne pas être informées sur les risques importants que comporte ce traitement ?

Ce médicament pourtant prescrit depuis la fin des années 60 est au cœur de nombreuses plaintes à l’encontre du laboratoire qui le commercialise. Une plaignante, Marine Martin, découvre qu’il est classé second dans la liste des médicaments les plus dangereux…une enquête fait état de nombreux risques pour la santé.

Cette mère de deux enfants, tous deux touchés par des dommages liés au médicament, est à l’initiative d’une association qui vise à prendre en charge le manque d’informations aux victimes atteintes.

Malformations et troubles neurocognitifs

Un rapport de l’inspection générale des affaires sociales estime qu’il y a eu plus de 400 cas de malformations congénitales, et plus de 150 troubles neurocomportementaux, entre 2006 et 2014…

Mais ces risques accrus visant particulièrement les femmes ne sont clairement connus que depuis l’année 2015.

La France est pointée du doigt quant à son manque de réactivité sur un cas aussi grave qui touche un bon nombre de sa population.

Une prescription hautement réglementée

Deux réglementations ont été intégrées depuis le début de l’année :

Un formulaire d’accord de soins a été mis en place par l’agence européenne du médicament, et a pour but de se désengager de toute responsabilité directe.

Les patientes à travers ce formulaire déclarent avoir été tenues au courant des risques qu’elles encourent sur les effets secondaires de ce médicament et que «les patientes enceintes ou en âge de procréer soient pleinement informées et comprennent les risques de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux chez les enfants nés de femmes ayant pris du valproate pendant la grossesse».

L’ordonnance de soins ne peut plus être prescrite par un simple généraliste mais devra faire l’objet d’un passage chez un spécialiste de type neurologue, qui lui seul sera apte à prescrire ce médicament.

De nombreuses femmes dénoncent et déplorent tout de même un certain laxisme du côté des organisations pharmaceutiques, qui continuent à délivrer ce médicament sans respecter cette mesure.

Le valproate de sodium mis en cause

Ce composant serait à l’origine de défaillances sur le système nerveux et aurait déjà commis des dommages irréparables : cas d’autismes, troubles de la mémoire, malformations, fausses couches, décès de bébés…

Il en résulte pour les victimes des conséquences considérables et néfastes sur la santé, et des répercussions difficiles à vivre au quotidien.

 Enquête en cours

L’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) a été mandatée depuis l’été dernier par le Ministère de la santé afin de suivre cette affaire, et une enquête a été déposée et reste en cours au Parquet de Paris…

La mention « dangereux pour femme enceinte » devra normalement figurer sur les boites dès le mois prochain.

(Sources : Le Figaro / BFM TV)


Dépakine: une mère se mobilise contre le… par BFMTV

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