Un étudiant en informatique, âgé de 22 ans, pratique son stage d’étude au sein de la police fédérale de Bruxelles. Très impliqué dans son stage, il est viré et accusé de faire parti de l’Etat Islamique.
Trop de questions, c’est suspect
Le jeune homme tombe de haut lorsqu’il apprend les terribles accusations qui pèsent sur lui. La police trouve l’étudiant trop impliqué dans son stage, il pose de nombreuses questions : « En effet, j’ai demandé à une agente pourquoi elle portait une arme. Par curiosité, pour appendre des choses. Un stagiaire motivé qui pose des questions, en fait ».
Aussi, le jeune homme a été surpris à prendre de nombreuses photos « Lors de mon dernier jour de stage, j’ai commencé à me balader seul dans les bâtiments. Par ennui. Et par intérêt aussi. C’est ainsi que j’ai terminé au 4e étage et j’ai pris des photos de différents trophées exposés. Puis quelqu’un m’a dit que je n’étais pas autorisé à prendre des photos ici. » Une implication qui semble déplaire aux forces de l’ordre, ils l’écartent donc du centre de police. Mais le stagiaire ne compte pas se laisser faire, il déclare :
« Moi terroriste ? Est-ce que c’est une mauvaise blague ? […] Permettez-moi de clarifier un certain nombre de choses : ils peuvent étudier ma page Facebook, ils ne trouveront rien qui me lie à l’État islamique. Tout simplement parce qu’il n’existe aucun lien. Poster un verset du Coran est différent d’être un fan de l’État islamique. Comme jeune musulman, j’ai évidemment mes idées sur ce qui se passe dans le monde et comment je pense que nous devrions interpréter le Coran, mais je condamne toutes formes de violence. »
À les entendre, être musulman tout en étant impliqué dans ses études n’est pas compatible. Un musulman doit-il forcément être face à l’échec scolaire et tomber dans des liens étroits avec l’EI ? Non et cet étudiant le prouve.
1 commentaire
On veut faire passer tout les musulmans pour des terroriste et les musulman avec canette de bière et en minijupe pour de bonne musulmane .